Avec des taux relativement bas et des prix en baisse, le marché français est favorable à l’investissement immobilier. Investir dans la pierre reste un moyen des plus sûrs pour augmenter ses revenus tout en se constituant un patrimoine. Comment faire le bon choix et quels sont les pièges à éviter ?
Le marché immobilier français est en constante évolution. En France, le parc immobilier a atteint 35,1 millions de logements en 2015 contre 31,3 millions en 2005. 82,4 % de ces chiffres sont des résidences principales et 9,4 % des résidences secondaires. 23,5 % des revenus des Français sont consacrés au logement dont 70 % au loyer. Le secteur immobilier occupe effectivement une place prépondérante dans l’économie française. Ce secteur ne cesse d’attirer des investisseurs. Une enquête réalisée auprès des professionnels de l’immobilier démontre une reprise de confiance dans le secteur. Ces professionnels se disent optimistes quant à son évolution lors des 12 prochains mois. Selon eux, la progression du volume de transactions dans l’ancien serait sur la bonne voie. Pour l’année 2015, on comptait 802 000 ventes de logements anciens et en 2016 ce chiffre a atteint 830 000. Ces statistiques ne font qu’attester que l’investissement dans l’immobilier peut avoir de retombées positives. C’est ce qui y a attiré de nombreux Français. Qu’est-ce qui les a motivés ?
Plusieurs d’entre eux sont à la recherche de placements sûrs et rentables. Certains veulent préparer au mieux leur retraite alors que d’autres souhaitent transmettre un patrimoine à leurs proches. L’investissement dans le l’immobilier locatif est perçu comme un excellent moyen pour atteindre ces objectifs. Les avantages fiscaux viennent s’ajouter à la liste des avantages qu’offre l’investissement dans l’immobilier. Les dispositifs gouvernementaux ouvrent la porte à des avantages fiscaux.
Grâce à la Loi Pinel, un investisseur qui achète un logement neuf pour la location bénéficie d’une réduction fiscale de 12, 18 ou de 21 % pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. La Loi Censi-Bouvard entraîne une réduction de 11 % ainsi que la récupération de la TVA à 20 %. Les investisseurs de logements anciens bénéficient quant à eux aux avantages de la Loi Malraux à condition de respecter certaines règles.
Le marché immobilier attire également des investisseurs qui souhaitent obtenir un complément de revenus stable à la retraite. Ce secteur est perçu comme étant sûr pour l’investissement car il est moins exposé aux aléas de la conjoncture comparé aux produits d’épargne classiques. Par ailleurs, il permet à l’investisseur de se constituer un patrimoine à transmettre. L’investissement dans l’immobilier locatif est une option à considérer. La perception des loyers est un moyen régulier de compléter ses revenus.
Avec le dispositif ‘Loueur en Meublé Non Professionnel’ (LMNP), il est possible de défiscaliser les revenus locatifs sur une période de 30 ans. Il suffit d’investir dans un bien locatif meublé dont les recettes ne dépassent pas 23 000 euros par an. Avec le statut de LMNP, l’investisseur peut accéder au Censi-Bouvard. Il s’agit d’une loi qui permet aux contribuables français d’investir dans l’immobilier neuf et meublé avec une réduction d’impôt de 11 % sur le coût de revient du logement pour une durée de 9 ans.
Le placement dans l’immobilier pour se constituer un patrimoine est moins sujet aux risques que les autres produits financiers. Le retour sur investissement est supérieur à celui des plans d’épargne classiques. Pour les personnes qui souhaitent se constituer rapidement un patrimoine, le dispositif Pinel entraîne une réduction d’impôts pour une période de 12 ans. Pour ceux qui se projettent sur le long terme, le statut de LMNP est une option. Au terme de la période de location, l’investisseur peut revendre le bien et profiter de la plus-value réalisée. Il est aussi possible de le transmettre aux proches ou l’utiliser comme résidence principale ou secondaire.
Comme pour tout type d’investissements, l’immobilier entraîne des coûts. Pour conserver la valeur du patrimoine, l’entretien est indispensable. Cet exercice consiste à remettre en état l’habitation et à combler les manquements causés par l’usure naturelle. Les charges de copropriété s’ajoutent aux dépenses. De plus, l’investisseur doit se préparer à faire face aux coûts qu’entraînent les dégradations ou les impayés de loyer à répétition.
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