Placement financier : Les perspectives pour 2018

14 févr. 2018
PAR NICOLAS PEYCRU

 

Un placement financier peut prendre différentes formes. Déterminer laquelle choisir est tout à fait subjectif étant donné qu’il existe plusieurs variables telles que votre niveau de revenu, le montant de votre épargne, le montant de votre investissement ou encore votre inclination au risque. Voyons ensemble les placements les plus recommandés auprès des Français.

L’assurance-vie : le préféré

Reconnue comme étant LE placement préféré des français, l’assurance-vie constitue une rente ou un capital dans le but de préparer sa retraite. Les sociétés d’assurance-vie vous proposent, à travers ce produit,  d’investir la somme d’argent que vous lui aurez versée afin de faire grossir votre capital initial. Avec la hausse de la CSG et l’instauration de la Flat Tax, les promoteurs d’assurance-vie font grise mine en ce début d’année 2018. Le taux de rendement moyen était de 1,7 % en 2017, soit sa plus forte baisse depuis 2011. Elle demeure tout de même très compétitive en matière de stratégie de placement.

L’immobilier : le rassurant

L’investissement dans la pierre est avant tout un gage de sécurité. En ce début d’année, la donne a quelque peu changé suite à l’introduction du Projet de la loi de finances pour 2018. Avec l’installation de la réforme de l’ISF et le recentrage du Pinel par exemple, détenir et rentabiliser un patrimoine immobilier devient une opération bien plus complexe. Les prix de l’immobilier connaissent une véritable flambée et atténuent en quelques sortes les bénéfices des taux d’intérêts actuellement très bas. Les grandes villes en sont bien sûr les principales concernées. L’investissement immobilier demeure cependant un placement tout autant rassurant pour les français dès lors qu’il s’agit de garantir un niveau de retraite satisfaisant. Il se place, en ce sens, en deuxième position juste derrière l’assurance-vie.

Les fonds communs de placement (FCP)

Les FCP représentent une copropriété de valeurs immobilières sur lesquelles on émet des parts. La personne ayant investi son capital dans ces paniers d’actifs, se voit ainsi être octroyée d’un droit de propriété qui est proportionnel au nombre de parts possédées. Il existe trois sortes de FCP, et cela en fonction du niveau de risque que l’investisseur est prêt à s’exposer. Évidemment, plus grands sont les risques, plus importantes sont les possibilités de gains. Le FCP orienté actions est celui qui comporte le plus de risques de pertes tout en étant potentiellement très rentable. Le FCP 50/50, comme son nom le suggère, adopte une approche un peu plus modérée. Le FCP 100 % d’obligations offre le maximum de garantie tout en ayant un taux de rentabilité assez faible.

Défiscaliser

Divers placements peuvent s’effectuer avec comme unique objectif, la réduction d’impôts. Il y a le Girardin industriel, l’investissement dans les bois et les forêts et finalement les placements en parts de Sofica qui peuvent servir à défiscaliser.

Ceux sont les FCPI et les FIP qui attirent toutefois l’attention. Dédiées à l’acquisition de parts dans les start-up, ces fonds communs de placement vous donnent l’opportunité d’une diminution d’impôts équivalant à 18 % du montant total versé.

L’épargne comptable

Comme dernière option, nous avons l’épargne comptable. En termes de rentabilité, elle est définitivement moins efficace que celles présentées auparavant. Cependant, comme nous l’avons vu initialement, la faible rentabilité est souvent représentative de la fiabilité du placement. C’est d’autant plus que l’argent investi peut être disposé à n’importe quel moment.


 

Pas de compte ?

Enregistrez-vous