Ô bucolisme, ô retour aux sources. Ne voyez dans ma lubie pour les investissements agricoles aucune frustration de Francilien je vous prie. Aujourd’hui parlons peu, parlons vaches. Eh oui, nos chères et tendres Marguerite peuvent rapporter, sans besoin de chausser ses bottes.
En cheptel laitier pour être exact. Voici le concept : un investisseur lambda achète un certain nombre de têtes de bétail. De la vache Holstein en général, la vache laitière par excellence. Ces bêtes sont ensuite prêtées à un exploitant qui en prend soin, les assure, mais surtout les remplace en cas de décès.
Pour l’éleveur, les avantages sont nombreux. Ce système lui permet d’augmenter rapidement la taille de son exploitation à moindre coût, de réorienter ses fonds propres également. Contractuellement, l’éleveur conserve les fruits du cheptel, c’est-à-dire le lait, le fumier, mais aussi les mâles nés du cheptel.
L’investisseur lui, garde les génisses. Celles-ci peuvent soit rejoindre le troupeau qui s’en trouve agrandi, soit être vendues créant alors une rente à l’investisseur sans entamer le capital. L’hypothèse retenue par l’association gérant ce type d’investissement est celle d’une hausse naturelle du cheptel de 4,2%.
Il existe en France une seule association sur ce marché, elle se nomme AFIC : Association Française de l’Investissement en Cheptel et est basée à Meysieu. Selon leur site, cette association s’occupe de gérer des vaches louées à environ 800 éleveurs en France, soit environ 30 000 bêtes.
Chaque bête coûte en moyenne 1200€.
Pourquoi investir dans un cheptel laitier ?
Nul besoin de mièvrerie ou de néo-boboisme pour apprécier ce genre de placement. Les investisseurs se retirant partiellement des marchés financiers après 2008 ont été nombreux. Beaucoup se tournent vers des produits de diversification, notamment les produits tangibles. De plus, le bovidé est un marché pérenne, et ce type d’investissement revêt une facette solidaire qui est agréable.
Ensuite, il faut savoir que les vaches sont « amortissables », elles permettent donc de créer un déficit fiscal imputable en partie sur le revenu global.
Malin ?
L’investissement dans les vaches laitières est un réel produit de diversification. À mon sens, la meilleure des solutions est d’acheter directement un cheptel de taille raisonnable et de le laisser grandir. Une fois votre retraite entamée, vous pouvez alors revendre votre cheptel petit à petit afin de vous créer un complément de revenus. Attention c’est un produit peu liquide, dangereux donc d’y placer toutes ses économies !
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