Investir en immobilier locatif à Lyon, malin?

16 nov. 2018
PAR NICOLAS PEYCRU

Le marché de l’immobilier à Lyon est un secteur très dynamique. En effet, la prospérité économique et la démographie régionale attirent de plus en plus de ménages venus de Paris, Province et de l’étranger. L’un des facteurs clés de ce succès est du aux baisses des taux de crédit mais également aux prix du m2. Cela permet aux primo-accédants et aux investisseurs d’acquérir un bien à moindre coût.

Le nombre croissant d’étudiants souhaitant se rapprocher de leur université, est un atout majeur permettant aux investisseurs de placer leur argent dans des résidences destinées à ce type de population.

Suite à la pénurie de logement, la demande reste toujours supérieure à l’offre. Malgré la crise de 2008, la rentabilité de l’immobilier est nettement plus élevée par rapport aux différents types de placements (actions, obligations d’état, or, autres livrets). On peut en convenir que l’immobilier est une valeur sure. A titre d’exemple, Lyon surclasse Paris en terme rentabilité dans le neuf, car le prix de l’immobilier augmente alors que celui de Paris a baissé sur l’année en cours, passant d’un prix moyen de 275 000 euros à 288 000 euros pour un trois-pièces.

Une étude récente a dressé le Top 50 des villes dans lesquelles investir en 2016. Selon ce classement, Paris longtemps leader du classement se classe derrière Lyon. Ce fait marquant est dû par l’essor du bassin de l’emploi et le dynamisme dont la ville fait preuve depuis quelques années.

Toujours selon l’étude, l’un des quartiers où il faut investir demeure Santy-La Plaine dans le 8earrondissement, car la rentabilité est estimée à 5.8% en moyenne par m2 de 2 169 euros pour un loyer moyen à 10,48 euros du m2.

Pour prévoir les opportunités d’investissement, le niveau des loyers est comparé aux plafonds prévus dans le cadre du dispositif Pinel. Ainsi, ces mesures indiquent aux investisseurs la marche à suivre.

Investir dans l’immobilier à Lyon, malin ?

A mon sens Lyon est une mégalopole qui devrait continuer à avoir une courbe démographique positive entrainant l’immobilier dans son sillage. Concernant le choix du quartier, et du type de bien (neuf ou ancien), cela dépend grandement de la situation patrimoniale de l’investisseur.

Il persiste des opportunités à saisir à condition tout de même d’être entouré par des professionnels afin de réaliser le meilleur investissement possible. Concernant mes prévisions pour 2016, j’anticipe une légère augmentation de la valeur du neuf et de l’ancien pour des loyers du même acabit entrainant une légère diminution des rapports locatifs qui resterons bien sûr supérieurs à la région parisienne.

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